L’usage régulier de la bicyclette au quotidien et dans les trajets domicile/travail est une solution encore peu utilisée par les participants du PLIE. Or, c’est une alternative simple et efficace pour les déplacements, un moyen de locomotion économique et écologique.

Cette nouvelle action PLIE vise à sensibiliser les référents et les participants à un changement des pratiques de la mobilité. Elle permet d’autres perspectives pour l’accès à l’emploi, tout en s’inscrivant dans les enjeux d’une mobilité durable. La proposition de La Maison du Vélo offre de nouvelles perspectives dans les modes de déplacements domicile/formation – travail.

L’association encourage la pratique régulière de la bicyclette comme une solution efficace et saine, pour les déplacements quotidiens. Elle accueille, informe et conseille, sur la mobilité douce (avec sa vélo école, des prêts de bicyclettes/ 640 vélos, des ateliers de mécanique ,..). Elle a également développé des actions d’insertion sociales et professionnelles par l’accès au travail, à la formation et à l’acquisition des savoirs-faire. Elle mène aussi des actions collectives et individuelles qui s’inscrivent dans le champ de la lutte contre l’exclusion, du lien social … Et bien sûr, cette structure participe activement à la transition énergétique.

Sensibiliser les référents PLIE à une culture «mobilité vélo», pour mieux en connaître les avantages, identifier et lever les freins à la mobilité des participants, et être force de proposition pour susciter les entrées dans la formation vélo.

Une 1ère journée de sensibilisation a déjà été organisée en juin. Ce temps de formation/action a permis aux référents de mesurer les enjeux de la mobilité douce dans les trajets domicile/travail, favorisant ainsi les perspectives d’accès à l’emploi (dés lors que le participant pratique le vélo en ville en toute sécurité). À ce jour, une vingtaine de participants ont intégré la formation organisée par la Maison du Vélo.

Concernant les éventuels freins à ce choix de mobilité, Agathe Peyre, Chargée de développement au sein de la Maison du Vélo nous répond :

Les principaux freins exprimés sont très souvent relatifs aux distances à parcourir et à la sécurité en ville. Pour le 1er point, notre accompagnement permet de démontrer qu’en situation urbaine, un cycliste est souvent bien plus rapide qu’un automobiliste, ne serait-ce que par rapport aux embouteillages. Pour ce qui est de la sécurité, nous travaillons énormément sur la prévention des risques. Il y a des notions qui ne sont pas forcément intuitives, comme celle de respecter les règles élémentaires de sécurité, permettant une cohabitation sereine avec les véhicules sur la chaussée. Ainsi, il faut que les personnes à vélo « prennent leur place sur la route », qu’elles renoncent à se serrer trop à droite pour éviter certains dangers. Par exemple, risquer d’être percuté ou brusquement dévié de sa trajectoire lorsqu’un automobiliste garé ouvre sa portière. Plus on prend sa place sur la chaussée, plus les voitures vont s’écarter.

Accompagner les participants à la «mobilité vélo», dans le cadre de leurs déplacements professionnels. Il s’agit de former les participants à la pratique du vélo, en milieu urbain et péri-urbain, en prenant en compte leurs niveaux de compétences, et effectuer un suivi personnalisé dans l’organisation de leurs trajets.

Agathe Peyre précise :
La démarche volontaire des participants à suivre cette formation augmente la motivation d’adopter ce moyen de locomotion. En terme de suivi, nous proposons des balades régulières pour continuer la pratique, avec des vélos prêtés. C’est idéal pour les débutants. Des séances individuelles pour les personnes les plus avancées seront possibles. Par exemple, nous pouvons accompagner des participants sur leurs itinéraires entre domicile et lieu de formation ou de travail, avec des séances d’initiations mécaniques, pour connaître les points techniques sur lesquels il s’agit d’être toujours vigilant, pour rouler en toute sécurité.